Comme certaines sensibilisations le clament haut et fort, la propriété des espaces publics ne dépend pas exclusivement de la municipalité. La ville a son rôle à jouer, mais la population a également sa part de marché à accomplir. Voici quelques suggestions pour préserver le mobilier urbain et les zones collectives.
Déployer des moyens techniques et humains pour le nettoyage
La propriété est une qualité que les visiteurs retiennent du premier regard. Une agglomération qui tient à sa réputation doit prêter attention à cette particularité. Elle devrait disposer d’une équipe chargée de la voirie, mais également de la salubrité des espaces publics. Dans les plus grandes villes, toute une brigade est mobilisée pour veiller au bon état des infrastructures. Les membres s’affairent à ce que le mobilier urbain soit propre et sécurisant. Ils s’occupent en même temps de l’entretien. Les peintres rafraîchissent les couleurs à longueur d’année. La pollution contribue au vieillissement des abribus et autres bancs publics. Les agressions telles que l’eau de pluie, la rouille ou la fiente d’oiseau finissent par salir les lieux ouverts à tous. Parfois, il faut investir sur du matériel performant, quitte à équiper le service d’aménagement d’outils motorisés. Grâce à la mécanisation des tâches, cinq agents municipaux peuvent balayer jusqu’à 35 kilomètres de trottoir avant le réveil de la population.
Prendre des mesures pour les espaces publics particulièrement insalubres
Certains coins sont moins propres que d’autres. Les quartiers les moins « huppés » finissent par tomber dans un délabrement au bout d’un moment. Lorsque la magistrature de la ville change, le nouveau maire et son équipe ont intérêt à voir de près ces zones oubliées par leurs prédécesseurs. La politique est bien l’art de gérer la cité. Ce contrôle de la situation se manifeste par l’harmonie et la propriété. S’il faut taper sur la table, la commune peut appliquer des sanctions à ceux qui salissent les lieux publics délibérément. Des rappels à l’ordre qui prennent la forme de travaux d’intérêt général pourraient être mis en vigueur. Dans certains pays, la police somme les passants en train de jeter des emballages dans la rue à tout ramasser. Ils doivent continuer sur quelques mètres en cherchant des mégots et d’autres saletés. La solution peut paraître non démocratique, mais elle a le mérite de contraindre changer fondamentalement d’attitude.
Sensibiliser les habitants dans la propriété de la ville
Avant d’arriver aux sanctions et autres amandes, il est important de sensibiliser la population à la propreté des biens communs. Des rappels devraient être affichés partout. Il faudra notamment des moyens drôles, mais pertinents pour indiquer ce qu’il faut faire dans les toilettes publiques. Les structures associatives ont aussi leur rôle à jouer. Au lieu d’imposer des règles, la population préfère les démarches incitatives et inclusives. Ainsi, les riverains devraient se mobiliser pour nettoyer les espaces publics dans le quartier temps d’un week-end. Ils pourront peindre le mobilier urbain ou les rendre plus agréables à vivre. C’est aussi une occasion de mieux se connaître et de transmettre des messages positifs. Enfin, les jeunes devront également prendre part aux différentes mobilisations, notamment ceux qui concernent les aires de jeu et autre skate park.